Soft Play au Hellfest : « C’est un rêve qui devient réalité »

Publié : 19 juin 2025 à 16h23 par Lucas Pierre

Soft Play au Hellfest : « C’est un rêve qui devient réalité »
Soft Play se produit au Hellfest ce jeudi 19 juin !
Crédit : OUI FM

On les soutient depuis leurs débuts sous le nom de Slaves. On les soutient toujours aujourd’hui en tant que Soft Play ! Le duo britannique se produit ce jeudi 19 juin sur la Warzone au Hellfest. L’occasion pour nous de rencontrer Laurie et Isaac.

OUI FM : Comment ça va ? C’est votre première fois au Hellfest ! 

Laurie : Ça va bien ! Oui c’est notre première fois ici. D’autant que je crois que ça fait longtemps qu’on n’a pas joué en France ! C’est très excitant. On a spécifiquement demandé à jouer dans ce festival, c’est un peu un rêve qui devient réalité. On est très heureux ! 

 

OUI FM : Il fait très chaud aujourd’hui. Quelles sont vos astuces pour survivre ici ? 

Isaac : D’abord il faut entièrement s’habiller en noir ! Blague à part, il faut faire attention. Parce qu’il fait vraiment très chaud et, surtout, il y a très peu d’ombre. Je me souviens d’un autre festival où il faisait aussi très chaud, je n’avais ni de crème solaire ni de lieu pour m’abriter. Je suis allé dans un stand de burger pour me couvrir de mayonnaise ! Et ça a fonctionné ! 

Laurie : J’ai repéré un endroit avec beaucoup d’arbres moi, donc je pense que je vais passer un peu de temps par ici. 

 

OUI FM : Vous êtes toujours en tournée. Comment ça se passe ? 

Isaac : C’est cool ! On s’amuse beaucoup, les concerts sont incroyables ! 

Laurie : On a joué récemment dans des festivals avec Slipknot et Korn. Ici on retrouve Korn une nouvelle fois, on les adore, donc c’est cool. On aime surtout jouer dans les festivals de Metal, c’est ici qu’il y a le meilleur public. Ils sont tellement engagés, et finalement, même s’ils paraissent sombres, il sont très tendres au fond d’eux, ils sont très gentils, je crois d’ailleurs que c’est pour ça que Dieu offre au Hellfest un temps si radieux. Grâce à tous les agneaux sacrifiés. 

 

OUI FM : On voudrait parler du changement de nom, parce qu’on n’a pas encore eu l’occasion de vous recevoir pour en discuter ! Racontez-nous ce qu’il s’est passé.

Isaac : Ça a toujours un peu été un problème pour nous. Après notre hiatus, on voulait se retrouver pour refaire de la musique, mais sans avoir ce problème, on voulait être les plus inclusifs possible. On voulait pas avoir à systématiquement nous expliquer. Il fallait que cette expérience ne tourne qu’autour de la musique !

Laurie : Les gens qui nous connaissaient savaient pertinemment qu’on ne voulait rien dire de spécifique avec ce nom. Mais il y avait aussi ceux qui ne nous connaissaient pas et qui ne voulaient pas faire l’effort de vraiment comprendre qui nous sommes. Certaines personnes se sentaient offensées. Donc on a décidé de changer nom. Ce qui n’a pas été simple, parce qu’on avait installé notre marque. Mais il a fallu accepter le fait que ce ce n’était pas correct. Finalement, on trouve que notre nouveau nom nous convient encore mieux ! Ça souligne toute l’ironie qu’on représente. On pourrait dire qu’on voulait être du bon coté de l’histoire. Le monde a tellement changé depuis qu’on a créé le groupe ! Peut-être étions-nous trop jeunes et ignorants.

 

OUI FM : Vous abordez d’ailleurs ce sujet dans Punk’s Dead, le premier single de votre dernier album en date. Vous y évoquez les haters qui se sont insurgés de votre changement de nom. Vous recevez toujours ce genre de messages ? 

Isaac : De moins en moins ! Mais il y a toujours quelques personnes qui râlent… je trouve ça débile.

Laurie : On se rend compte aussi que les personnes mécontentes ne sont en fait pas des fans. Ils sont juste agacés qu’un « groupe de gauche » fasse un truc qu’ils estiment « woke ». On n’avait pas anticipé cette réaction à vrai dire. On pensait se faire reprendre sur notre temps de réaction très long, mais pas sur ça. On a reçu tellement de haine. Mais finalement ça nous a aussi beaucoup fait rire, parce qu’on lisait les commentaires dans notre studio, et ça nous a inspiré ce morceau qui est certainement l’un de nos titres les plus connus maintenant ! Donc on aime les haters. Haïssez-nous le plus possible !

 

OUI FM : La réédition de Heavy Jelly est disponible. Ça s’appelle Heavier Jelly. On y trouve un titre qui s’intitule Slushy, en featuring avec Kate Nash, vous pouvez nous en parler ? 

Isaac : J’ai écrit le riff et le refrain il y a très longtemps, mais je ne savais pas trop quoi en faire. Je l’ai fait écouter à Laurie, il a aimé. Puis on voulait y ajouter une voix féminine, et comme on était proches de Kate, on lui a simplement demandé et elle a accepté ! Ça s’est fait assez facilement.

 

OUI FM : Travaillez-vous sur un nouvel album, et quand sortira-t-il ? 

Pas tout de suite ! Mais on y travaille.