« On est en studio » : Electric Callboy travaille toujours sur un nouvel album

OUI FM : Comment ça va ? 

Nico : Bien ! Le temps est parfait, largement au-dessus de 30 degrés, tout le monde transpire, et je crois que c’est la meilleure météo qu’on peut espérer pour un festival ! Donc oui, tout va bien.

Kevin : Tout le monde est en mode « summer » ! On veut pas se plaindre parce que la dernière fois qu’on a joué au Hellfest il pleuvait des cordes ! Tout le monde était trempé, on préfère le temps d’aujourd’hui ! 

OUI FM : Vous avez beaucoup de fans ici au Hellfest. Néanmoins, pour nos auditeurs qui ne vous connaitraient peut-être pas encore, comment décririez-vous Electric Callboy à quelqu’un qui n’a jamais entendu parler du groupe ? 

Kevin : Quand on a commencé à faire de la musique, on voulait faire comme les autres groupes très énervés ! On adore les break-down, le scream, mais on n’aime pas l’attitude qui va avec. C’est-à-dire le fait d’être tout le temps triste, de mauvaise humeur, dur… nous on préfère être coloré, lumineux et un peu plus amicaux ! C’est comme ça que ça a démarré. Je dirais qu’Electric Callboy c’est du Metal pour ceux qui n’aiment pas écouter que du Metal. On a des refrains chantés, des refrains pop, des influences Électro, et vous pouvez surtout bien vous amuser lors de nos concerts !

OUI FM : Il y a beaucoup de gens qui portent vos t-shirts ici. Comment vous sentez-vous vis-à-vis de tous ces gens qui viennent vous voir ? 

Nico : On les aime beaucoup. On ne serait évidemment pas ici sans eux ! « Merci » est un mot facile, tout le monde le dit, mais vraiment, du fond du coeur, merci à tous les gens ici. C’est incroyable de voir qu’on peut jouer un tel concert, dans un tel festival, en France, avec tous ces groupes ! Ça paraît irréel. 

Kevin : Ça me ramène toujours à l’époque où on commençait à peine. D’une certaine façon, ça force à la modestie ! Parfois, tout va tellement vite, tu joues dans plein de pays différents, plein de villes différentes… et après tu te retrouves sur un canapé à visualiser toutes les choses que tu as réalisées… il y a 10 ans on rêvait d’une telle situation, donc c’est un rêve qui devient réalité ! 

OUI FM : En parlant de rêve qui se réalise… il faut évoquer votre nouveau batteur ! Ça a été une gosse année avec le départ de votre batteur de longue date… et surtout son remplacement par Frank Zummo, le batteur de SUM 41 ! Comment ça s’est passé ? 

Kevin : Ça remonte à la fin de l’année dernière, lors d’un gros festival en Australie. Notre ancien batteur ne pouvait pas jouer avec nous, et SUM 41 ne pouvait pas jouer parce que Deryck Whibley était malade. On était dans le même hôtel, on a discuté, on leur a dit qu’on avait besoin d’un batteur, et Frank nous a dit qu’il avait besoin d’un groupe ! Il a appris notre set en seulement un jour et une nuit ! Le reste appartient à l’histoire… 

Nico : C’est important aussi de dire que cette collaboration ne repose pas que sur son talent. S’il était seulement un bon batteur mais une mauvaise personne, on ne travaillerait pas avec lui. Au contraire, maintenant on peut dire que c’est un bon ami, c’est une bonne personne, il a beaucoup d’ambition, il essaye toujours de progresser, il apprend super vite… ça se voit qu’il est habitué d’être sur scène, ce qui est très important pour nous ! Je crois que le courant passe très bien entre nous et en plus c’est un excellent batteur ! 

OUI FM : Vous jouez des morceaux de SUM 41 ce soir ?

Nico : Oui, on en a déjà joué, et on va faire Still Waiting ce soir. En tout cas notre propre version ! 

OUI FM : Parlons de votre nouveau single, Revery !

Kevin : Il est un peu différend de ce qu’on fait. Habituellement, on aime bien les chansons très festives. Celui-ci est un peu plus sérieux. Et on adore ça ! Pour nous il est important de rester authentique peu importe ce qu’on fait, et quand on ressent l’envie d’écrire des chansons plus sérieuses, bien que l’on soit un groupe de fête, on le fait ! Revery fait partie de ces chansons qu’on aime énormément parce qu’elle est différente des autres. D’ailleurs on a aussi adoré tourner le clip. 

Nico : Revery est spécial pour nous, parce que même le processus d’écriture était inhabituel ! La mélodie a d’abord grandi dans notre tête. Puis David, notre guitariste, a commencé à composer tous les riffs. Comme Kevin l’a dit, une chanson vous donne tout de suite une humeur, et avec Revery, on a tout de suite su ce que l’on voulait faire. C’était super facile à écrire ! Et en plus c’est une chanson super cool à jouer en live. 

OUI FM : Elle sera sur le prochain album ? 

Kevin : Oui ! 

OUI FM : Quand ? 

Nico : À l’heure actuelle, on peut vous dire que lorsqu’on n’est pas en festival, on est en studio pour écrire de nouvelles chansons. On est en plein dedans. Mais pendant la phase d’écriture, parfois, les chansons ne vous plaisent plus. Donc vous les mettez de côté, et vous recommencez du début ! C’est pour ça qu’on a décidé de prendre notre temps, de dévoiler des single dès qu’on sent que ça fonctionne bien. Pour être sincère, on ne peut pas encore vous dire quand sortira le prochain album, mais on y travaille ! Il n’est plus si loin.

Kevin : Nico a raison de parler de la qualité. Mais tout le monde, notamment notre label, veut une date de publication… et le problème c’est que ça nous met une sorte de pression. Et ça ne va pas avec la créativité ! On a hâte nous aussi, il ne reste plus beaucoup de temps à attendre.