Réécoutez l'interview et la session de SKIP THE USE !

Chaque vendredi, Oüi FM ouvre son studio aux artistes “qu’on a envie d’écouter encore et encore”. Cette fois, l’interview a des airs de retrouvailles : Skip The Use revient, et ça s’entend. Le groupe explique avoir passé plus de deux ans et demi à travailler à l’abri des regards, le temps de peaufiner un nouveau chapitre. Résultat : deux titres fraîchement sortis, très différents, pensés comme les deux faces d’un même disque — “le ying et le yang”, entre solaire et plus frontal.

Derrière cette dualité, une méthode. Skip The Use évoque un vrai concept-album, construit comme une histoire cohérente, nourrie par des écoutes larges (du metal à des références plus inattendues) et par leur activité de producteurs. Leur objectif : se renouveler sans perdre l’ADN du groupe. Car pour eux, le rock n’est pas qu’un style : c’est un état d’esprit, une manière d’emmener les gens, de surprendre, de faire danser… et de sourire sur scène.

Skip The Use revendique aussi une musique qui “suscite le débat” et pousse à la prise de position, sans imposer une pensée unique. Ils assument que cette ligne peut coûter des adeptes, mais défendent des moments de partage “qui n’ont pas de prix” avec le public. Un discours qui résonne particulièrement quand ils parlent de jeunesse : plutôt que de l’accuser, ils préfèrent s’excuser, l’encourager et lui laisser la place de s’exprimer.

Côté son, le groupe révèle aussi une collaboration avec Adam “Adamo” Hawkins, rencontré via un parcours de production aux États-Unis. Son rôle ? Un mix “de recul”, qui sublime sans dénaturer. Ils citent aussi Bertrand Charlet, partenaire de longue date, presque “cinquième membre” sur scène.

Enfin, le teasing se conclut sur l’essentiel : le sixième album est attendu au printemps, encore en finition, pendant que le groupe prépare un live “ouf” et un Zénith annoncé comme un nouveau terrain de jeu. Skip The Use est de retour — et visiblement, ils n’ont rien perdu de leur faim.