Lily Allen
Publié : 2 avril 2010 à 17h30 par
Lily Allen est auteur-compositeur, chanteuse et présentatrice télé à ses heures perdues. Icône pop, on la décrit comme une diva ou comme une garce, mais une chose est sûre, Lily Allen ne laisse pas indifférent. Sur sa personnalité, sa vie privée, son look, autant que sur ses disques – si pas plus ! – elle a fait couler des litres d’encre depuis son premier album Allright, Still, en 2006. Lily Allen naît en 1985 à Hammersmith, à l’ouest de Londres. Avec une mère productrice de cinéma, Alison Owen, et un père acteur, Keith Allen, son enfance n’a rien de commun. Lily est une gamine futée, qui crève d’envie de faire sa place, et fera tout ce qu’il faut pour ça. Elle fréquente treize écoles avant de lâcher les études classiques à l’âge de quinze ans, et très vite, elle commence à frapper à la porte des maisons de disques. En 2002, elle signe avec Warner, qui la pousse dans une direction folk qui n’est pas la sienne. Deux ans plus tard, elle commence à travailler sur ses propres chansons, aux côtés des producteurs Future Cut, et signe en 2005 avec Regal. L’industrie du disque est un peu lente à son goût, alors Lily balance toute seule ses démos sur MySpace ! Au printemps 2006, un show au Yo-Yo, club de Nothing Hill, aiguise l’appétit de la presse et du public. Allright, Still, le premier album de Lily, s’écoule à plus de 2.500.000 exemplaires dans le monde, et a figuré dans le Top 20 aux Etats-Unis. La diva pop est nominée cinq fois aux Brit Awards et se produit même sur la pyramide stage de Glastonbury en 2007. Depuis, on ne compte plus les miss clones de Lily Allen qui déboulent sur les charts anglais, donnant dans la pop girly pour raconter des love stories qui capotent ! Lily Allen, en plus, fait des chœurs sur des chansons de Robbie Williams, Dizzee Rascal ou Basement Jaxx, et devient la spécialiste des reprises inattendues : Oh My God, de Kaiser Chiefs, des titres des Kooks, de Britney Spears, des Pretenders et de Blondie, et a proposé une cynique version de Window Shopper de 50 Cent. Alors, tout sourit à Lily ? Pas exactement, car si elle s’y était préparée, voir sa vie privée étalée dans les tabloids est pour la chanteuse un retour de bâton assez violent. Sa relation avec les paparazzis, qui scrutent son style de vie, devient vite un enfer. Mais Lily Allen a du mordant, et répond à ces affronts It’s Not Me, It’s You (2009). Elle l’écrit et l’enregistre aux côtés de Greg Kurstin, dans une petite maison dans les Cotswolds à l’automne 2007. Le ton de l’album est résolument plus mature, à l’image de Lily, qui a pris du plomb dans la tête. L’ensemble est plus cohérent, et les textes de la chanteuse ont gagné en implication. Fuck You est un succès, et devient un hymne du mouvement gay à force d’avoir buzzé sur Internet, et les autres singles sont tout aussi convaincants aux yeux des fans.