Black Sabbath, Oasis, Green Day… retour sur les concerts monstres du week-end

Publié : 7 juillet 2025 à 11h03 par Iris Mazzacurati

Crédit image: Capture écran YouTube Dmitry Artemov

Les plus gros poids lourds du rock avaient choisi ce week-end. Des adieux, des retrouvailles, une demande en mariage et une prestation aux contours politiques… pas de doutes : chaque concert a été riche en émotions diverses…

Les cœurs des fans de metal ont battu à l’unisson alors que Black Sabbath investissait la scène du Villa Park Stadium de Birmingham pour un ultime et mémorable concert d’adieu intitulé Back To The Begining, samedi 5 juillet.

Tous réunis autour du Prince Of Darkness, Ozzy Osbourne, posé sur un majestueux fauteuil pour raisons de santé, manifestement aux anges d’être en communion totale avec ses fans et ses acolytes de toujours - dont Bill Ward qui rempilait à la batterie pour la 1e fois depuis 2005.

Iron Man, War Pigs ou Paranoid furent parfaitement exécutés devant un public déjà ému par la nostalgie naissante des adieux d’un groupe phare de l’histoire du rock.

De l’émotion en coulisse également lorsque, après le concert, Sid Wilson de Slipknot mis un genou à terre pour demander Kelly Osbourne en mariage devant ses parents, visiblement ravis.

Les retrouvailles des frères Gallagher

Chaude ambiance du côté de Cardiff avec les retrouvailles des frères ennemis du rock Britannique : Liam et Noel Gallagher pour un concert d’Oasis qu’attendaient les fans depuis 2009, année de leur brouille que l’on pensait irréconciliable.

Comme par magie, ils se sont même pris dans les bras un court instant sous les applaudissements frénétiques du public. Et puis la machine à tubes s’est emballée : (dans le désordre) Some Might Say, Champagne Supernova, Cigarettes And Alcohol, Don't Look Back In Anger ou Supersonic ont fait vibrer les parois du Principality Stadium.

Billie Joe Armstrong ne désarme pas

Enfin, la Belgique a tremblé de plaisir avec le concert donné par Green Day au festival Rock Werchter le 4 juillet, jour de l’Indépendance des États-Unis.

Habitué à railler l’administration Trump en modifiant les paroles de ses chansons, Billie Joe Armstrong est monté un cran au-dessus à l’issue du morceau Holiday en faisant complètement baisser les lumières pour étonner un “F*ck Donald Trump” repris par la foule (à 6 minute et 29 secondes dans la vidéo ci-dessous).

Et dire que d’aucuns considèrent le rock moribond…