Un acteur de "Stranger Things" produit le biopic d’un groupe indé légendaire

Publié : 15 octobre 2025 à 10h39 par Iris Mazzacurati

Crédit image: CC by Twin/Tone Records

Bien que n’ayant jamais percé à grande échelle en France, The Replacements est une institution aux États-Unis ; le genre de groupe à partir duquel se sont créés bien d’autres formations. Un livre les racontant était sorti il y a 9 ans. Ce dernier deviendra prochainement un film par la volonté de l’une des têtes d’affiche de "Stranger Things"…

Finn Wolfhard pilotera depuis l’équipe de production l’adaptation ciné de Trouble Boys : True Story of the Replacements de Bob Mehr.

Musicalement, la ville de Minneapolis a engendré un grand nombre de talents : Prince, évidemment, mais également Soul Asylum, les frères Evan et John Lurie des Lounge Lizards ou The Replacements, bref, que du cador en créativité débridée.

Elle n’a pas l’air comme ça, mais côté culture, Minneapolis est une ville bouillonnante dans laquelle les artistes peuvent tranquillement exprimer tout leur talent – Prince disait d’ailleurs que le froid qu’il y faisait tenait les mauvaises personnes à l’écart.

Un sentiment que partageait Paul Westerberger le chanteur de The Replacements : « Je me sens bien ici. Les gens sont cool avec moi. Ils savent qui je suis mais sans les excès des fans qui hurlent. Bon, il y en a quand même un ou deux dans le genre, mais ils ne sont pas d’ici ».

Il ne faut cependant pas se fier à ce semblant de sérénité. Le chemin vers la gloire n’a jamais vraiment été atteint par The Replacements malgré un talent indéniable et une multitude d’admirateurs.

Pour raconter cette carrière trempée dans le Born To Lose d’un autre grand perdant, Johnny Thunders, il faut se plonger dans le bouquin de Bob Mehr Trouble Boys : True Story of the Replacements.

Une biographie qui devient la matrice d’une prochaine adaptation pour le grand écran avec une grosse surprise dans l’équipe de production : la présence de Finn Wolfhard (Mike Wheeler dans la série Stranger Things).

Ce serait oublier que l’acteur est également musicien, qu’il a joué dans plusieurs groupes et qu’il ne cache pas son amour pour le rock indé.

Un bon point de départ pour dépeindre, on l’espère, le plus fidèlement possible à l’écran, la trajectoire d’un magnifique groupe dont le rock crépusculaire mérite de trouver son public ailleurs qu’aux États-Unis. Espérons que le film y contribuera.