Noel Gallagher réévalue ses albums solos et ceux d’Oasis

6 juin 2023 à 15h51 par Iris Mazzacurati

Noel Gallagher
Noel Gallagher
Crédit : CC by Prugna

Le frontman des High Flying Birds revient sur les défauts des albums enregistrés avec son groupe, mais aussi ceux d’Oasis dans une interview donnée au site nme.com. Et c’est cash.

On le sait, aucun des frères Gallagher n’a sa langue dans sa poche. Prompts à critiquer leurs albums mutuels à grands renforts de noms d’oiseaux, les trublions ne s’étaient (de mémoire) jamais tournés sur leurs propres œuvres.

Noel ouvre le bal, morceaux choisis : « Tous mes albums comportent des défauts quelque part », reconnaît le guitariste et d’enchaîner, concernant Council Skies, son nouvel album : « J’aurais dû intervertir Not Giving Up Tonight qui ouvre l’album avec Think Of A Number qui le clôt. Je pensais que c’était assez puissant avant de me rétracter, mais il était trop tard. Quel con. Mais bon. Je m’autorise à être con quand il s’agit de ma propre musique ».

Un cran au-dessus, il y a le regard de Noel Gallagher sur le cultissime (What’s The Story) Morning Glory ?,  paru en 1995.

Noel s’épanche très frontalement : « Je n’aime pas le son de cet album. Pour moi, l’album parfait serait Definitely Maybe.

Sur Be Here Now (1997) Noel Gallagher trouve les chansons trop longues ; Standing In The Shoulders Of Giants (2000) ne contient, selon lui, pas assez de bonnes chansons qui ne sont que quelques-unes sur Heathen Chemistry (2002).

Quant aux High Flying Birds, le musicien n’est pas plus tendre : « Dans le premier album, aucune chance que je retienne Stop The Clock », précise-t-il « Sur le deuxième Chasing Yesterday, il y a The Mexican, ce titre est affreux ».

Gallagher se montre plus indulgent sur Who Built The Moon, son avant-dernier album « On aurait pu bosser le son un peu plus », reconnaît-il, « Le tracklisting est un peu tronqué », avant de conclure : « Il y a de bonnes choses dans tous mes albums, mais tous ont des défauts. Mais si vous étiez convaincus d’avoir réalisé l’album parfait, quel serait l’intérêt de continuer ? ».