[LIVE REPORT] Avenged Sevenfold à Londres

24 janvier 2017 à 17h17 par Mathieu David

OÜI FM s'est déplacé en Angleterre pour tout vous dire sur ce concert haut en couleurs.

OÜI FM s'est déplacé en Angleterre pour tout vous dire sur ce concert haut en couleurs. [gallery size="full" ids="145417,145418,145419,145420,145436"] Le succès n'en finit pas de sourire pour les Américains d'Avenged Sevenfold. Après des débuts enragés en 2000, le groupe de metal moderne n'a eu de cesse de muer et s'est forgé une personnalité. Après avoir été reconnu par ses pairs, en ouvrant notamment pour Guns N' Roses (2006), puis Iron Maiden (2008) en Europe, le groupe a pris son envol et continué de remplir des salles de plus en plus grosses. Cela nous mène à leur tournée d'une dizaine de dates au Royaume-Uni, qui se conclut par deux concerts à l'O2 Arena (Londres), les 21 et 22 janvier. OÜI FM était présent à la première soirée et vous dit tout sur ce concert de qualité. En effet, Avenged Sevenfold ne se moque pas de la capitale britannique et se montre à fond du début à la fin de ce concert de deux heures. Après une entrée en scène progressive de chaque musicien sur The Stage, récent single issu de l'album du même nom, chacun prend le loisir de bouger partout et occuper au maximum l'espace scénique, pourvu d'une avancée conséquente dans la fosse et de plate-formes surélevées sur les côtés pour que les fans en gradins ne soient pas lésés. Ce sont donc des membres très mobiles et communicatifs avec le public qui sont bien décidés à rendre cette soirée mémorable. Le plus remarquable reste M. Shadows, frontman très présent qui prend à parti les fans, en reconnaît certains qui étaient présents aux dates précédentes, fait crier le refrain du morceau Almost Easy à une fan avant le début du morceau et réussit à provoquer un gigantesque moshpit pendant le final apocalyptique du concert, sur le sulfureux Unholy Confessions. Si les excités du pogo sont bien présents, c'est tout un ensemble de 17 000 Londoniens qui n'avait d'yeux (et de poumons) que pour Avenged Sevenfold ce soir. Les refrains sont éructés en choeur, qu'ils viennent de morceaux classiques, comme Bat Country ou Nightmare, ou des plus récents, comme Hail to the King ou Sunny Disposition. L'ambiance et la ferveur sont présentes en fosse comme en gradins, et aussi chez les privilégiés qui se sont retrouvés à l'intérieur de la scène, tout près des musiciens qui ne ratent personne. Pour une tournée d'une telle ampleur, le groupe a décidé de mettre les petits plats dans les grands en repensant complètement son show. Outre les plate-formes permettant aux musiciens de voir tout le monde, des écrans sont disposés sur l'ensemble du fond de la scène, avec au centre d'eux un cube géant qui se déplacera tel un ovni jusqu'au-dessus de la fosse, montrant diverses images adaptées aux morceaux. Toujours dans ses envies de démesure, le groupe montre aussi en fin de concert le mannequin géant d'un astronaute, qui apparaît pendant le morceau bien nommé Planets. En plus d'être à l'aise avec le public et de proposer un show spectaculaire, les musiciens montrent une maîtrise totale de leur instrument. Que ce soit les riffs agressifs de Zacky Vengence, les solos appliqués de Synyster Gates, les lignes de basse carrées de Johnny Christ et la frappe du nouveau venu Brooks Wackerman, tout le monde est en place et à l'honneur avec un son parfait. Le chanteur M. Shadows se montre aussi tout à fait à l'aise et crédible dans l'ensemble de ses lignes de chant, qu'elles soient émotives dans Angels ou agressives dans Chapter Four. On voit à quel point chaque membre est versatile, en passant de l'agressif à l'émotif, et n'oublie jamais de mettre du rock dans son metal (le t-shirt de David Bowie du chanteur faisant foi). Après avoir subi la perte de son iconique batteur Jimmy Sullivan (qui a droit à son hommage avant A Little Piece of Heaven), Avenged Sevenfold a su remonter la pente et se renforcer, en sortant un album exceptionnel et surtout en proposant un concert équilibré et flamboyant. Quand l'excellence est au service de la qualité, le public est conquis. Il en sera sans aucun doute de même lors des prochains concerts français du groupe, qui auront lieu au Zénith de Lille le 28 février et à l'Accorhotels Arena (Paris) le 2 mars. Setlist :  The Stage Afterlife Hail to the King Paradigm To End the Rapture Chapter Four Buried Alive  Angels Solo de batterie Nightmare God Damn Almost Easy Sunny Disposition Warmness on the Soul  Planets Acid Rain Rappel : Bat Country A Little Piece of Heaven Unholy Confessions Pour assurer les concerts en première partie, Avenged Sevenfold s'est alloué les services de l'icône du neo-metal américain Disturbed, qui a bien su mettre en scène son tube Inside the Fire à grands renforts d'effets pyrotechniques, sans oublier de mettre en avant les prouesses vocales du chanteur David Draiman, notamment pendant The Sound of Silence (reprise de Simon & Garfunkel ). Le groupe de death metal mélodique suédois In Flames était également présent pour ouvrir les hostilités et présenter son nouvel album, Battles, à grands renforts de fumée et de gros riffs dont ils ont le secret. Si Disturbed sera de la partie lors des prochains concerts en France, le groupe Chevelle prendra la place d'In Flames pour assurer l'ouverture. [gallery ids="145421,145422,145423,145424,145425,145426"] Setlist Disturbed : The Eye of the Storm Immortalized The Game The Vengeful One Prayer Liberate Land of Confusion (reprise de Genesis) Stupify The Sound of Silence (reprise de Simon & Garfunkel) Inside the Fire The Light Stricken Indestructible Ten Thousand Fists Down With the Sickness Setlist In Flames : Bullet Ride Where the Dead Ships Dwell Leeches The End Cloud Connected The Truth Paralyzed Take This Life Un grand merci à Aline Meyer pour les photos