The Libertines

28 août 2013 à 18h36 par oui fm radio rock

Dans la lignée du groupe The Clash, The Libertines ont été l'une des plus belles plumes du rock anglais dans les années 2000, avant de connaître des heures plus sombres. Un parcours tumultueux pour ces enfants terribles du rock que sont Carl Barât (guitare/chant), Pete Doherty (guitare/chant), Gary Powell et John Hassal, réunis au début des années 90. Après deux premiers albums produit par Mick Jones (The Clash) sur le label Rough Trade, le quatuor anglais se retrouve en septembre 2015 avec un nouvel opus, Anthems For Doomed Youth.

OUI FM
À retrouver dans la compilation officielle des OÜI FM Rock Awards 2016, disponible en CD et en digital. Dans la lignée du groupe The Clash, The Libertines ont été l'une des plus belles plumes du rock anglais dans les années 2000, avant de connaître des heures plus sombres. Un parcours tumultueux pour ces enfants terribles du rock que sont Carl Barât (guitare/chant), Pete Doherty (guitare/chant), Gary Powell (batterie) et John Hassal (basse). Après deux premiers albums produit par Mick Jones (The Clash) sur le label Rough Trade, le quatuor anglais se retrouve en septembre 2015 avec un nouvel opus, Anthems For Doomed Youth. Pete Doherty rencontre Carl Barât en 1997, alors co-locataire de sa sœur aînée à Richmond. Ils abandonnent ensuite leurs études – Pete ses cours de littérature anglais à l'Université Queen Mary de Londres, Carl son cursus d'art dramatique à l'Université de Brunel – et s'installent vers Camden Road (Londres). Pour mieux revendiquer un mode de vie débridé et libéré de toutes conventions morales, les musiciens choisissent comme nom de groupe « The Libertines » en référence au libertinage et au Marquis de Sade. Plusieurs batteurs se succèdent avant que Gary Powell, jeune batteur afro-américain, ne les rejoignent dans l'aventure, suivit de près par le bassiste John Hassal. En décembre 2001, le groupe signe avec le label indépendant Rough Trade. Le groupe assure ensuite quelques premières parties pour les groupes The Strokes et The Vines. Leur premier single, What a Waster/Get Along, est produit par l'ex-guitariste du groupe Suede, Bernard Butler. Le premier album des Libertines, Up the Bracket, est confié à Mick Jones, ex guitariste du groupe The Clash. Sortit en octobre 2002, l'album obtient les bonnes grâces de la presse anglaise, notamment pour les titres Times for Heros ou encore Boys in the Band. Dans la foulée, le groupe est élu meilleur nouveau groupe lors de la cérémonie des NME Awards. En mai 2003, le groupe part aux Etats-Unis, délesté de l'imprévisible Doherty qui préfère se produire dans la rue où Johnny Rotten (ex Sex Pistols) avait l'habitude de squatter. À l'été 2003, le groupe part en tournée européenne, une nouvelle fois sans Pete Doherty, parti soigner sa dépendance aux drogues en cure de désintox. Nick, un ami du groupe, le remplace. Dès sa sortie, Pete Doherty forme le groupe Babyshambles pour quelques concerts, la communication entre les membres des Libertines se faisant de plus en plus délicate. Accro au crack, Pete est ensuite condamné à six mois de prison ferme pour avoir cambrioler l'appartement de Carl Barât. C'est au parloir de la prison de Wandsworth qu'il reprend peu à peu contact avec ses anciens partenaires, avant d’être transféré dans un autre établissement sur l’île de Shelley. En 2004, The Libertines sort son deuxième album, The Libertines, une nouvelle fois supervisé par Mick Jones, également chargé de séparer Pete et Carl lorsqu'ils en viennent aux mains. En dépit des tensions fréquentes entre les deux leaders, l'album est unanimement salué par la presse, renfermant une poignée de classique comme Can't Stand Me Now, What Became Of The Likely Lades et Don't be Sky. Les critiques sont bonnes, le succès est au rendez-vous, mais le groupe se voit une nouvelle fois contraint de congédier Pete qui retourne à la case désintox. Une dernière tournée sans le chanteur qui se termine le 17 décembre à Paris lorsque Carl Barât annonce, sans surprise, la fin de l'aventure du désormais mythique groupe anglais. Doherty continue de faire les beaux jours de la presse à scandale tout en se consacrant au Babyshambles. Carl Barât, de son coté, forme les Dirty Pretty Things. En 2007 et à la surprise générale, Carl Barât rejoint Pete Doherty sur scène au Hackey Empire de Londres. La même année sort un best of des meilleurs morceaux du groupe intitulé Time for Heroes : The Best of The Libertines. En septembre 2008, Pete et Carl apparaissent une nouvelle fois ensemble sur scène lors d'un concert secret organisé par la marque Gio Goi. En mars 2009, Pete Doherty sort son premier album solo, Grace Wastelands. L'année suivante, The Libertines se reforment pour une poignée de festival avant de se retrouver en studio au printemps 2015 pour l'enregistrement de leur troisième album, Anthemes for Doomed Youth, réalisé pendant 6 semaines en Thaïlande avec Jake Gosling.