Zak Laughed

27 avril 2010 à 12h35

 Zak Laughed est un chanteur français originaire de Clermont-Ferrand. Il semblerait que le talent ne soit pas que question d’expérience, mais surtout d’intuition. Dans le cas de Zachary, c’est quand un oncle inspiré lui offre un ukulélé en 2005 que son talent peut se révéler. Le jeune garçon commence alors à élaborer ses premières mélodies, passant du ukulélé à la guitare, de la guitare au banjo, du banjo à l’harmonica, pour enfin se mettre au piano. Le jeune garçon travaille donc sans relâche. Il poste sur sa page MySpace des reprises de ses coups de cœur, en fan accompli et appliqué de rock, mais surtout de folk plus ou moins bancale, des songwriters Neil Young, Leonard Cohen, ou encore d’énergumènes comme Daniel Johnston. Rapidement, un petit réseau se forme autour de Zak Laughed : Mathias et Stéphan des Dionysos l’encouragent à persévérer, Didier Veillault, directeur de la Coopérative de mai, lui offre sa première scène, et Denis Clavaizolle, collaborateur de Jean-Louis Murat, l’accueille dans son studio. Il se rapproche aussi du duo Cocoon, du label Kutu Folk (Delano Orchestra, St Augustine...), et des Coming Soon. En 2008, Zak Laughed remporte un concours de reprises organisé pour les 30 ans du label anglais Rough Trade. Il réinterprète The End Has No End des Strokes, ralentissant le tempo, insufflant sa fraîcheur et un grand vent de folk. Une version guitare-voix qui séduit immédiatement le fondateur du label, sur le bureau duquel Jean-Daniel Beauvallet, directeur adjoint des Inrockuptibles ,responsable du site des découvertes CQFD et programmateur du Festival des Inrocks, a cru bon de déposer le CD gravé du jeune Zak. Six mois plus tôt, on pouvait déjà l’entendre sur la compilation L’Auvergne revisite le Velvet, reprenant Sunday Morning. En 2009, alors qu’il a juste quinze ans, Zachary sort son premier album, qu’il a intégralement composé. Sur The Last Memories of My Old House, Zak ne fait pas que raconter sa vie d’adolescent. Il propose aussi un regard sur notre monde plein de candeur, d’ironie, d’absurdité, sur des mélodies audacieuses servies par sa voix encore enfantine. Le jeune prodige Zak marche donc sur les traces de l’australien Ben Lee, qui à 14 ans enregistrait avec Noise Addict des hommages à ses artistes préférés; Ou encore Adam Green, recruté à 12 ans par sa baby-sitter Kimya Dawson pour former The Moldy Peaches. Retrouvez Zak Laughed en session live sur OUI FM (septembre 2009)