Thomas et Elodie vous racontent (un peu) de leur Garorock 2017 !

OUI FM

4 juillet 2017 à 21h16 par Matthias Haghcheno

Les deux animateurs de Radio Réveil (6h-9h) sont partis découvrir ce festival et son atmosphère. Quelques heures de TGV et de TER plus tard, ils reviennent pour vous donner 3 bonnes raisons de vous rendre à Garorock l’an prochain !

Bienvenue à Garorock, festival situé à Marmande, dans le Sud-Ouest, à mi-chemin entre Bordeaux, Agen et Toulouse. Cette année, Garorock, c’étaient trois jours de festivités sur le dernier week-end du mois de juin, avec au programme (entre autres) Beth Ditto, Phoenix, Foals, Royal Blood, London Grammar, Kungs ou encore Justice. Thomas et Elodie de Radio Réveil (6h-9h) sont partis découvrir ce festival et son atmosphère. Quelques heures de TGV et de TER plus tard, ils reviennent pour vous donner trois bonnes raisons de vous rendre à Garorock l’an prochain ! Raison n°1 : la Garo-Garantie Si vous aimez le rock, vous aimerez Garorock. Depuis sa création en 1997, l’événement s’est toujours tenu sur une ligne très rock’n’roll ; quand d’autres organisateurs bifurquent pour des affiches plutôt mainstream, Garo’ conserve une ligne de conduite irréprochable, toujours à la recherche du groupe méconnu qui fera la différence ou d’un grand nom qui ouvrira sa saison des festivals ici (Phoenix, Foals, London Grammar, Royal Blood ou Justice ont d’abord choisi de se frotter au public de Garorock pour démarrer leur série de concerts de l’été, tout un symbole). Et malgré sa croissance (taille du site, nombre de scènes plus élevé, festivaliers toujours plus nombreux, volume des équipes), Garorock garde un esprit très libre, un peu punk sur les bords (ou à la crête ?), et surtout jamais hautain ou blasé. Une vraie réussite.
Raison n°2 : le Garo-Garde boue Hasard d’un calendrier météo capricieux, l’édition 2017 de Garo’ s’est retrouvée enfoncée dans la boue. Les pluies de la semaine ont transformé la plaine de la Filhole (site du festival) en vaste champs de labours détrempé. Une semaine avant, c’était la canicule qui assommait la région, et à choisir, on se dit que la pluie et le frais restent comme un moindre mal. D’ailleurs, ni la gadoue ni les averses n’ont entamé le moral des troupes. Le bourbier s’est même transformé en vaste terrain de jeux où chaque trace de terre sur les chaussures ou dans les cheveux était perçue comme une médaille, un insigne d’honneur, une façon de dire "je m’éclate quand même." Ici, on renoue avec les festivals historiques, façon hippies-amis-de-la-Terre de Woodstock ou gentlemen-farmer-bottes-en-caoutchouc de Glastonbury. Une façon de dire aussi qu’à Garorock, qu’il pleuve ou que le soleil brille, l’enthousiasme reste intact. Le mercure dans le thermomètre peut monter ou descendre, l’applaudimètre reste bloqué sur 10, voire sur 11.
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Raison n°3 : La Garo-gaîté Parce que c’est aussi ce qui donne toute sa saveur à Garorock : un public bien à fond. Comme pas mal de festivals en France, les dates marquent une forme de célébration post-bac/partiels/exams/permis de conduire, ou plus simplement l'envie de célébrer l’été en musique avec ses potes ! Ici, on sent deux choses qui marquent une petite différence : premièrement, un esprit "du sud" - même si l’expression sonne un peu creuse, il règne sur ce festival un esprit ‘féria’. Avec ses petits excès bien sûr, mais avec ses bons délires aussi. Deuxièmement, la proximité entre le camping et le lieu des concerts, qui permet des allers-retours faciles pour les festivaliers, notamment les mouvements de repli à l’heure de l’apéro ou du dîner pour repartir de plus belle pour toute la nuit. Rajoutez à cela que le coin est plutôt pittoresque, la ville de Marmande se mettant à l’heure du festival le temps d’un week-end ; c’est simple : pendant Garorock, on compte plus de personnes sur le camping que d’habitants en ville !
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Voici donc nos trois bonnes raisons d’aller à Garorock l’an prochain, et on est sûrs de pouvoir en trouver 300 autres (ne serait-ce que la prochaine affiche) ! Alors en attendant, retenez déjà votre week end de 2018.

Thomas et Elodie