Elvis : l'héritage

OUI FM

16 août 2013 à 20h01 par Matthias Haghcheno

36 ans pile que le King nous a quittés.

36 ans pile que le King nous a quittés.

Elvis Aaron Presley, icône indémodable du rock'n'roll, est très certainement un des artistes les plus influents de la musique moderne aux côté de The Beatles. Intronisant la "musique du diable" avec son déhanché sulfureux à la fin des années 50, il sera un des précurseurs du mouvement rockabilly, première pierre à l'édifice rock, à l'époque où le blues afro-américain était accéléré pour donner une rythmique dansante et festive, s'opposant totalement aux intentions du blues traditionnel qui reflétait le mal-être des fils d'esclaves, victimes du racisme américain. Une carrière exemplaire et un physique de rêve ouvrent les portes du cinéma et de la comédie musicale à celui qu'on appelle déjà le King. De Love Me Tender à Jailhouse Rock, Elvis sera une des premières stars à faire coïncider cinéma et musique. Mais après un début de carrière sur les chapeaux de roues, deux événements majeurs vont venir perturber un destin musical pourtant tout tracé : son service militaire, et le décès de sa mère en 1958. Deux chamboulements dont il ne se remettra jamais réellement, et qui vont caractériser les quinze ans d'une carrière marquée par les succès (pêle-mêle [lien url="http://www.youtube.com/watch?v=71fuhzYDeT4" titre="Heartbreak Hotel"], [lien url="http://www.youtube.com/watch?v=f78tRmbike8" titre="A Big Hunk o' Love"], [lien url="http://www.youtube.com/watch?v=Wb0Jmy-JYbA" titre="Suspicious Minds"] ou [lien url="http://www.youtube.com/watch?v=fgDeVqn85GY" titre="Rock-A-Hula Baby"]), et surtout par son épuisement physique et psychologique progressif, la faute à une pression des tourneurs et de la maison de disque. Le 16 août 1977, il est retrouvé mort gisant sur le carrelage de sa salle de bain, à Memphis, laissant derrière lui la porte ouverte à tout un pan de la culture rock'n'roll telle qu'elle est encore conçue aujourd'hui.