Deportivo

OUI FM

4 février 2011 à 1h01 par Cécile Descamps

Après Absynthe Minded et Cali, c'est au tour de Deportivo de venir squatter le hall de la radio ! Ca se passe en direct et en public le 16 février, entre 19h et 21h... L'occasion de découvrir, le temps d'une session très...

Après Absynthe Minded et Cali, c'est au tour de Deportivo de venir squatter le hall de la radio ! Ca se passe en direct et en public le 16 février, entre 19h et 21h... L'occasion de découvrir, le temps d'une session très très privée, leur nouvel album, Ivres et Débutants. Dès lundi 7 février, écoutez OÜI FM pour tenter de gagner vos invitations pour assister à la session très très privée de Deportivo dans le hall de la radio ! L'album : Sortie le 7 mars 2010
OUI FM
Après la fougue et l’urgence de deux premiers albums de 30 minutes chacun (Parmi eux en 2004 et Deportivo trois ans plus tard), on dirait bien que Deportivo prend du recul par rapport à la surchauffe qui était leur marque de fabrique. « On finit tous par s’y perdre » entend-on dans Ivres et débutants, la chanson qui donne son titre à leur troisième album… Alors le groupe ne fonce pas tête baissée dans le mur du son rock, et a pris le temps de contourner l’obstacle avec adresse et panache.
Le groupe se réinvente sans rien brader de sa fougue initiale...
Qu’est-ce qui a changé ? Tout d’abord, au cours de leur résidence au Point Ephémère, les Deportivo sont les voisins de l’inventif Romain Turzi, collectionneur maniaque de synthés vintage en tous genres, avec lesquels le trio apprend à jouer, à tâtonner… A cette époque, dans les oreilles, c’est MGMT et les bons vieux classiques Blur et Cake. Le groupe commence à entrapercevoir une voie, mais il leur manque encore le guide, celui qui pourra répondre à leurs questions, et débrider encore un peu plus leur imagination. Ce n’est autre que Gaëtan Roussel, dont les Deportvo sont déjà proches (pour avoir tournée avec Louise Attaque puis Tarmac), qui endossera ce rôle. Avec lui, le groupe se réinvente sans rien brader de sa fougue initiale. Parmi les trouvailles de l’album, cette façon plus moderne qu’auparavant de faire sonner le Français en mode rock, en relevant un peu le front et en nuançant la prise de parole d’un rien de nonchalance qui profite là encore à leur style. Preuve évidente qu’ils ont cette fois pris leur temps : Ivres et débutants dure pas loin de 37 minutes. Un record à leur échelle, et sur celle du rock d’ici plusieurs marches gravies d’un seul (joli) coup.