Bars en Trans 2017 - la timeline du premier soir

OUI FM

8 décembre 2017 à 20h37 par Matthias Haghcheno

Jeudi 7 décembre, le festival anti-chambre (mais tout aussi prisé) des Transmusicales poussaient encore une fois les murs des bars les plus cool de Rennes.

Jeudi 7 décembre, le festival anti-chambre (mais tout aussi prisé) des Transmusicales poussaient encore une fois les murs des bars les plus cool de Rennes. Récit de la première soirée : ​17:35 - L'équipe OÜI FM constituée de une seule et unique personne arrive à la gare. Il fait déjà nuit mais bon, on présume que c'est partout comme ça en France, début décembre. Point bonus : il fait plutôt bon. Virginie Simonnel, notre adorable guide et attachée de presse plus qu'impliquée, nous dépose à l’hôtel, pour un départ imminent direction rue Papu, là où tout le staff de l'événement, les artistes, les invités et les partenaires sont cordialement invités à prolonger la fête après les concerts.
18:06 - On se retrouve dans les bouchons ; Rennes a beau être une ville géniale, elle n'échappe pas à la sempiternelle règle de la sortie des bureaux. Un effet boosté par l'effervescence autour de ces Bars en Trans, les éditions 2017 étant manifestement sur le point de débuter. On en profite pour apprendre que le nombre de journalistes et partenaires accrédités pour les Bars en Trans a quasiment doublé depuis l'année précédente, confirmant l'engouement suscité par l'événement. Le public rennais a clairement soif de nouveautés, et dire qu'il est venu l'étancher dans les bars de sa propre ville, c'est (premièrement) vrai, et c'est (deuxièmement) le premier jeu de mots pourri de cette timeline. Attention les yeux, et accrochez-vous à votre slip. 18:18 - On arrive (ENFIN) rue Papu. Le système son est prêt à accueillir les DJ qui animeront la soirée un peu plus tard. Il y a un bar, et même un food truck : bref, comme l'année dernière, c'est Byzance.
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18:26 - Même si c'est clairement dangereux pour la santé, on se permet d'avaler un petit verre de boisson alcoolisée juste avant de filer à la soirée d'inauguration de cette 23ème (si on a bien compté) édition des Bars en Trans, organisée au Kenland, un des quatorze lieux improvisés salles de concerts à compter de ce soir, et ce jusqu'au 9 décembre. 18:35 - Bon, en fait Virginie file au Kenland sans nous car elle a du travail, et qu'on boit avec trop de modération... 19:00 - OÜI FM pénètre le premier bar de la soirée, le Kenland, situé en pleine Place des Lices. Les organisateurs sont sur scène pour rappeler les enjeux de l'événement, et bien entendu remercier toute l'équipe, dont l'effectif n'a quasiment pas changé pour une charge de travail colossale abattue dans les temps. Ce qui faisait complètement écho à ce que nous disait Virginie concernant le nombre de personnes accréditées. Fact-cheking, la boucle est bouclée. Boom.
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19:57 - On constate, à notre plus grand étonnement, que l'open-bar est ouvert, tout en refusant catégoriquement de trinquer avec Virginie, Tim (un ingé son pétri de talent, passé par la case OÜI FM pendant plusieurs années) et quelques autres membres de l'équipe - professionnels jusqu'au bout, on vous dit.
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20:40 - Après un passage éclair au Ty Anna, direction le Penny Lane Club où deux de nos trois proies du soir se produisent : les jeunes pousses de MNNQNS et les piles rechargeables (à l'infini) de Fuzzy Vox. Les premiers montent sur scène quelques temps seulement après notre arrivée. Difficile de ne pas être conquis : avec leur rock indé insolent passé par la case Talking Heads - assez insolite vu la moyenne d'âge, ce quatuor français est à surveiller de près.
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22:06 - Puis Fuzzy Vox, trio le plus fiévreux du rock hexagonal, se lance enfin, toujours sur la scène du Penny Lane Club. Les grands habitués du Bus Palladium ou des Hives (voire même des deux) connaissent déjà Hugo, Greg et Jerem et leurs explosions de guitares, de batterie et - surtout - d'amour. En les voyant jouer avec cette fougue intacte, on n'arrive pas à s'empêcher de se dire que ces mecs-là auraient eu une place attitrée juste après la British Invasion, quand le rock a définitivement décidé de caler le volume de ses amplis sur 11. Mais d'un autre côté ça nous aurait potentiellement privé de les voir dans un lieu privilégié comme le Penny Lane de Rennes, donc au final on préfère que ce soit comme ça.
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22:57 - Petite balade à l’aveugle (comprenez sans GPS, notre téléphone ayant subitement décidé de cesser de fonctionner) pour retourner au Kenland assister à notre troisième choix du soir : Jo Wedin & Jean Felzine, duo composé du chanteur de Mustang et de sa femme. Évidemment complices, les deux amants (accompagnés d'un batteur émérite) nous présentent leur premier album mais aussi quelques titres inédits, le tout dans une ambiance yéyé assumée jusqu'au français dans le texte ! 23:35 - Après toutes ces émotions, il devient primordial d'approfondir notre travail d'investigation, histoire de vérifier si tout se passe bien du côté de la rue Papu, au "QG" de l'organisation des Bars en Trans, où les premiers groupes commencent à arriver pour l'after. Parmi eux, Nerlov, leader du projet VedeTT que nous avons malheureusement loupé ce soir. Originaire d'Angers, avec un style musical à la croisée des chemins entre la pop et la new wave (avec de belles influences qui plus est, comme The Cure), le groupe a eu la chance de poser ses valises à Austin aux États-Unis pour la dernière édition en date du mythique festival SXSW. On ne connaît pas encore leur musique, mais on est très curieux de la découvrir. Cerise sur le gâteau : Nerlov est très sympa.
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00:40 - Alors que l'ambiance est sur le point de s'enflammer, notre sérieux absolu nous oblige à rentrer direction notre hôtel, histoire de ne pas avoir de mauvaises surprises le lendemain matin, en ratant (par exemple) notre train retour. On ne se fait aucun souci : avec une programmation, un public et une organisation pareils, les Bars en Trans sont entre de bonnes mains. Un grand merci à Virginie, à l'ensemble de l'organisation, aux groupes, au public, à Rennes et ses habitants, et à tous ceux qui rendent ce festival si spécial. OÜI FM lui souhaite le meilleur, en espérant de tout cœur en être encore l'an prochain !