Airbourne

2 avril 2010 à 16h47

OUI FM

Groupe de hard rock australien.

OUI FM

Les quatre membres d’Airbourne, la bière à la main, se réclament directement de la lignée d’[artiste]AC/DC[/artiste], de The Angels ou de Rose Tattoo. Du gros rock viril et énervé, ni plus, ni moins ! Les frères Joel et Ryan O’Keeffe grandissent dans la petite ville de Warrnambool, au milieu de la collection d’albums de classic rock australien piquée à leur oncle. Ils s’attachent farouchement à la musique des années 70 et 80, pour tenter de la faire revivre. Ados, Joel à la voix et à la guitare, Ryan à la batterie, poussent bien souvent les voisins à appeler la police pour calmer les amplis. Joel rencontre David Roads, deuxième guitariste, dans le pub où il travaille, et Ryan tombe sur Justin Street, le bassiste, qui vient compléter le groupe. C’est la naissance d’Airbourne. Les quatre garçons s’installent alors à Melbourne. Ils autoproduisent leur premier EP en 2004, Ready to Rock. Airbourne commence à enchaîner les premières parties prestigieuses : les Rolling Stones, ou encore Mötley Crüe. En 2006, tout s’accélère encore pour la bande de furieux, quand Capital Records les fait venir aux Etats-Unis pour enregistrer leur premier album, Runnin’ Wild, avec le producteur Bob Marlette (Alice Cooper, Seether,…). Pourtant en très bon chemin, le groupe se retrouve évincé de Capitol lors de la fusion du label avec Virgin. Mais Airbourne signe rapidement un nouveau contrat avec Roadrunner Records, qui assure une sortie mondiale de l’album. Runnin’ Wild remportera d’ailleurs le prix du Meilleur Premier Album aux Metal Hammer Golden Gods en 2008. Le groupe enregistre ensuite No Guts, No Glory (2010), avec le producteur Johnny K. (Disturbed, Machine Head, Staind, 3 Doors Down, entre autres) Tout comme Runnin’ Wild, No Guts, No Glory reste dans le même état d’esprit viril et costaud : « A la base, on n’a jamais eu envie de transmettre le moindre message : on ne parle pas de politique, ou d’injustice sociale dans nos chansons. Il y a d’autres groupes qui sont là pour ça », déclare Joel O’Keeffe, « Nous, c’est pas ça. C’est juste du rock. On veut que les gens passent un bon moment, et c’est tout. On boit un coup,  on joue bien fort, on se lâche ». En 2013 sort Black Dog Barking, enregistré entre Los Angeles et Vancouver et produit par Brian Howes. Selon le guitariste rythmique David Roads, ce titre d'album est une métaphore du groupe : le chien noir (black dog) représente la capacité à dépasser les limites, notamment les limites sonores (barking voulant dire aboiement en anglais). Cet album a permis au groupe de tourner de manière intensive, notamment en Europe. Le groupe s'est notamment fendu d'un passage à l'Olympia (Paris) en tête d'affiche. Trois ans plus tard, en 2016, le groupe décide de sortir Breakin' Outta Hell et continue de pratiquer son hard rock musclé à travers les 11 morceaux qui composent cet album, notamment le single du même nom. Le groupe a donné six concerts en France à la suite de la sortie de ce disque.